Assurance santé pour Molosse : pourquoi et comment choisir son assurance chien ?

Vous avez comme compagnon un chien de type molosse : ne vous fiez pas à son allure imposante, ce genre d’animal a ses propres talons d’Achille, côté forme. Raison pour laquelle la souscription d’une assurance santé adaptée est recommandée. Découvrez les éléments à prendre en compte en choisissant un contrat et quelques astuces pour en maîtriser le coût.

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Les points de vigilance santé chez le molosse

Dogue argentin, bouledogue français, Cane Corso ou Berger du Karst, il n’y a pas un, mais, des molosses. Le terme désigne une horde formée par une cinquantaine de races, en réalité. Cette communauté partage une grande caractéristique : celle d’une musculature ramassée sur un corps souvent imposant. Face à un tel animal, c’est l’idée de robustesse qui s’impose, d’emblée. Mais il n’est pas non plus totalement à l’abri d’un pépin de santé, les symptômes d’ordre orthopédique étant volontiers retrouvés parmi toutes les races, de par leur constitution. Le Bulldog anglais, par exemple, souffre très fréquemment de douleurs au dos. Cette partie de son anatomie est particulièrement sollicitée à cause de sa musculature imposante qui se ramasse sur un corps très court. La phase de croissance de l’animal est quelque peu accélérée par la calcification rapide de ses vertèbres, sujets à des arthroses sévères à invalidantes quand il avance en âge. L’écrasement caractéristique de son faciès n’arrange rien. Souffrant régulièrement de sténose des narines – une ouverture réduite de ces orifices – l’animal multiplie également les problèmes respiratoires et pulmonaires.

Il n’est pas rare qu’il doive passer à plusieurs reprises sur la table d’opération. La dysplasie de la hanche constitue une autre pathologie commune aux molosses. Dans sa forme avancée, cette anomalie articulaire impose également une intervention chirurgicale. Les molosses de haute taille sont aussi fréquemment la cible d’une forme particulière de cancer qui affecte les os : l’ostéosarcome. Qu’il s’agisse d’amputation ou de traitement de conservation, le programme thérapeutique n’est pas des plus réjouissants et coûte toujours cher. Cette catégorie de chien est encore prédisposée à un symptôme désigné comme le retournement d’estomac. Si l’appellation semble anecdotique, il s’agit d’une urgence médicale, car la mort de l’animal est inévitable sans une chirurgie immédiate. Ce ne sont là que des exemples de problèmes de santé que l’on peut rencontrer chez le molosse, mais ils traduisent tous bien la nécessité de disposer d’une bonne assurance. Sachez, en effet, que les consultations vétérinaires sont doublées si elles interviennent sur les créneaux de garde, lors des urgences. Les chirurgies se facturent toujours à plusieurs centaines d’euros selon le type, tandis que la radiothérapie souvent utile pour traiter le cancer cherche dans les 1200 à 1 500 euros selon le nombre de séances.

Comment choisir le contrat d’assurance santé pour molosse ?

La meilleure couverture santé à contracter doit vous rembourser au taux le plus élevé, pour une prise en charge efficace. Une police sera vraiment intéressante si elle prévoit des remboursements à hauteur de 80 à 100 %. Tournez-vous donc plus volontiers vers les formules intermédiaires ou mieux, la formule premium. Cela vous éviterait des dépenses imprévues trop lourdes si l’une des maladies les plus difficiles devait se déclarer. Pour une prise en charge optimale, le mieux est de passer par un comparateur, en précisant la race de votre molosse, pour obtenir des détails de prestations et de prix ciblés. Au-delà du prix global de l’assurance chien, en termes de prime, intéressez-vous au montant de franchise qui s’applique pour la formule que vous choisissez. Représentant la part de frais qu’il vous reste à payer de vos poches, celui-ci est effectivement plus cher dans les contrats à prime réduite.

Attention également au plafond des prises en charge : lorsque vos aller-retour chez le vétérinaire vous ont fait accumuler un certain montant de frais, l’assurance n’opère plus et vous payez tout par vos propres moyens. Observez bien les termes du contrat pour connaître le délai de carence. S’appliquant généralement pour les maladies, cette clause particulière fait que, dans certains cas, votre animal ne bénéficie pas tout de suite des garanties prévues dans la police. Vous pouvez essayer de trouver des contrats qui n’appliquent pas ce délai : attendez-vous, par contre, à ce que cela impacte sur le prix. En comparant les offres, attardez-vous également sur le peu de prise en charge ou non d’actes plus spécifiques comme la consultation d’un comportementaliste. Facturée beaucoup plus lourdement qu’un acte vétérinaire généraliste, il s’agit d’une démarche que vous pouvez être amené à renouveler plusieurs fois, si votre molosse posait des problèmes de dangerosité.